Les avantages et risques du crédit-bail
Pour pouvoir disposer d'un bien corporel, bon nombre d'entreprises recourent actuellement au-crédit-bail. Ce dernier lui permet en effet d'utiliser, moyennant « loyer » le bien en question durant une période fixée à l'avance. Vous souhaitez recourir à cette solution du crédit-bail ? Voici quelques éléments cités par un cabinet de directeurs administratifs à temps partagé vous permettant de peser le pour et le contre.
Crédit-bail : les atouts
Si le bien en question est immobilier, l'entreprise devra se justifier d'un apport personnel d'au moins 20 % pour se faire accorder un prêt bancaire. Ce qui n'est pas le cas avec le crédit-bail. Ceci permet rapidement et facilement à l'entreprise donc de trouver un local. Ce dispositif constitue également un excellent alternatif du crédit à la consommation pour des besoins en ameublement, notamment en cas d'investissement en de matériel coûteux, parole de DAF ! Ce dernier n'étant pas inscrit dans le bilan, il n'y aura pas hausse du niveau d'endettement de l'entreprise.
Le crédit-bail intéresse également en terme fiscal selon divers directeurs administratifs à temps partagé. Ses loyers sont déductibles de l'impôt sur les sociétés. Et contrairement au crédit immobilier, il est possible de discuter de toutes les conditions dans le crédit-bail à tout moment.
Crédit bail : les principaux reproches
Le coût constitue l'une des raisons pour lesquelles certains cabinets de directeurs administratifs à temps partagés mettent en garde contre le crédit-bail. Les intérêts du crédit bailleur sont en effet nettement plus élevés que ceux d'un prêt-bancaire. Ils sont en fait prélevés de la marge sur loyer. Par ailleurs, l'amortissement se fait sur une période réduite.
L'autre reproche que font les DAF au crédit-bail se trouve au niveau de la palette de choix de biens ou de matériel. Le crédit-bailleur pourra ne pas accepter l'achat d'un produit jugé obsolète, inutile ou difficile à vendre.